2 juin 2020
L’épandage agricole de produits phytopharmaceutiques fait l’objet d’une attention accrue de la part des riverains, maires, chercheurs et juristes.
En novembre 2019, la Cour des comptes fustigeait l’inefficacité coûteuse des plans Ecophyto : ces plans successifs devaient réduire l’usage de 50 % l’usage de ces produits. Au final, cet usage a augmenté de 25 % depuis 2009. Maintenant que ces pesticides sont interdits dans les collectivités et chez les particuliers, l’attention se focalise sur l’agriculture, avec de plus en plus de publications scientifiques à charge. Par la loi Egalim et le Code rural, la France est le premier pays européen à se doter d’un cadre national de protection des riverains. Mais les agriculteurs dénoncent un manque à gagner, tandis que maires, associations environnementales et consommateurs demandent des distances de sécurité bien supérieures à ce qui est prévu par la réglementation.
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