Parcs relais, facteurs de succès et d'échec

décembre 2013

Les premières expérimentations de parc relais (P+R) ont eu lieu au Royaume-Uni dans les années 70, dans des villes historiques de petite et moyenne taille du sud de l’Angleterre comme Oxford, Leicester ou Bath. La terminologie P+R vient de l’anglais Park and Ride, francisée en parc relais. Le principe de tels parkings consiste à permettre de stationner sa voiture à l’entrée de l’agglomération, à proximité d’une ligne de transports collectifs pour finir son trajet. À l’origine, l’objectif principal de l’implantation des P+R dans ces villes était de permettre un accès au centre-ville pour ses acteurs économiques et ses touristes, tout en préservant les rues historiques et en limitant les impacts négatifs du trafic automobile (bruit, pollution, congestion, occupation de l’espace public…). Si ce concept s’avère, dans certains cas, un moyen efficace de diminution du nombre de voitures dans les centres-villes, certains détracteurs lui reprochent pourtant de favoriser indirectement l’étalement périurbain et l’usage de la voiture. En effet, le P+R, en permettant de s’affranchir des contraintes d’accès en voiture et de stationnement en centre-ville, peut être de nature à favoriser l’installation hors des zones desservies par les transports urbains. Vaut-il mieux alors, dans certaines zones urbaines bien desservies par les transports collectifs, construire des aires des stationnement pour permettre aux habitants extérieurs de l’agglomération de prendre les transports urbains ou densifier l’emploi et l’habitat, pour apporter une clientèle « primaire » régulière aux transports collectifs ?
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