CPIER 1.4 - Objectif #2 Renouvellement sites stratégiques : Caen Presqu'Île - note

Travaux coopératifs des agences de la Vallée de la Seine

CPIER 1.4 - Objectif #2 : renouvellement des sites stratégiques

Projet Caen Prequ'Île : Note technique

Dans le cadre de la mise en œuvre de la fiche 1.4 du CPIER Vallée de la Seine, « Maîtrise du développement urbain », l’Agence d’urbanisme de Caen Normandie Métropole est notamment fléchée pour une mission d’AMO sur le site stratégique de la Presqu’île de Caen. Les orientations de la fiche 1.4 visent à développer l’observation foncière et soutenir l’évolution des sites stratégiques et la reconversion des sites de friches industrielles et urbaines.
Le besoin d’accompagnement de l’AUCAME sur le site stratégique de la Presqu’île a été défini avec la Société Publique Locale d’Aménagement « Caen Presqu’île », maître d’ouvrage délégué de l’aménagement de la Presqu’île. Il ressort, pour ce territoire, un besoin fort de structuration d’un référentiel foncier, adapté aux problématiques d’un territoire en reconversion. En effet, la Presqu’île de Caen est concernée par de nombreuses problématiques foncières pour mener à bien son renouvellement : restructuration du parcellaire, dépollution des sols, risque d’inondation… Les évolutions de ce territoire en mutation rendent difficile la mise en œuvre d’un système d’observation pérenne et fiable, pourtant indispensable au suivi des opérations d’aménagement et à la commercialisation du foncier.
La mission d’AMO de l’Agence d’urbanisme auprès de la SPLA dans le cadre de la mise en œuvre de la fiche 1.4 du CPIER Vallée de la Seine comprend donc un travail d’expertise et d’accompagnement pour la structuration d’un outil de veille foncière évolutif, tenant compte des particularités que présentent les grands sites en renouvellement urbain. La présente note s’inscrit dans cette mission d’accompagnement de la SPLA, mais elle souhaite avoir aussi une portée plus générale, pour la structuration d’un SIG dans le cadre de grands projets d’aménagements.
Le benchmark réalisé par l’Aucame auprès des aménageurs de 6 grands projets urbains de renouvellement de friches d’activités a montré un usage très faible du SIG, que ce soit sur les problématiques de pollution, de suivi foncier ou même de suivi du projet. Pour autant, plusieurs structures contactées partagent les même interrogations que la SPLA sur un usage possible du SIG.