novembre 2014
Notion ancienne s’il en est – puisqu’elle a donné leur nom à nos « communes » - le bien commun territorial replace le territoire collectif au centre des politiques publiques. Le concept fait fl orès puisqu’il constitue le thème de la rencontre annuelle des agences d’urbanisme1. Il permet d’ancrer le bien collectif autour d’enjeux concrets, au rang desquels l’eau, l’air, le sol et la biodiversité marquent sa primauté écologique, mais le XXIe siècle s’articule aussi autour des enjeux numériques de partage de la connaissance.
Le principal intérêt de ce concept est d’obliger à adopter une vision transversale du territoire, tout en interrogeant le lien entre modes de vie individuels et biens collectifs, en renouvelant les modèles économiques. Matériel, naturel, humain ou immatériel, le bien est commun si son usage est partagé. La connaissance est le seul bien commun à se multiplier en se partageant : les ressources naturelles, qu’elles soient fi nies (pétrole), renouvelables (eau) ou écosystémiques (sol), nécessitent la mise en place d’une gouvernance qui reste à inventer et qui ne peut être effi cace qu’au niveau local, sur un espace géographiquement ancré et historiquement cohérent.
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