L'habitat intermédiaire, entre densité et convivialité

octobre 2009

Dans Caen-Métropole¹, les habitants logés dans l’individuel occupent dix fois plus d’espace que ceux logés en collectif. Cette disproportion est la résultante d’une construction neuve très majoritairement sous forme de lotissement pavillonnaire, avec des parcelles souvent supérieures à 600 m². Cette forme de développement menace les équilibres entre les espaces agricoles, naturels et urbanisés. Elle entraîne également une banalisation des paysages. De plus, en dispersant les habitants, elle oblige au développement des infrastructures routières.

Comment limiter la consommation d’espace, tout en proposant des logements qui répondent aux critères de la maison individuelle, si chère aux Français ? Le logement intermédiaire, faisant en permanence référence à la maison individuelle, répond à ces attentes. Ce type d’habitat propose une large variété de formes urbaines et architecturales qui répondent à la variété des situations. De nombreuses réalisations, souvent le fait des bailleurs sociaux, montrent la capacité d’innovation des urbanistes, des architectes et plus largement du secteur de la construction, ainsi que la capacité à répondre aux objectifs d’une politique intégrant les défis de développement durable...

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