Observatoire de l'habitat n°4 : Les logements en copropriété de Caen-Métropole

mai 2016

En France, près de sept millions de résidences principales se situent dans un immeuble ou un lotissement soumis au régime de la copropriété, soit un quart des résidences principales. Ce parc constitue une composante essentielle de l’offre en logement privé, et notamment dans les secteurs les plus urbains où il se situe en grande majorité.

Pendant longtemps, il est apparu comme l’un des parents pauvres des politiques locales de l’habitat. Ce n’est qu’à partir des années 1990 que la prise de conscience collective s’opère sous l’effet de deux tendances convergentes : le vieillissement de ce parc et son manque d’entretien. Malgré la mise en place d’outils, l’intervention auprès de ces immeubles reste difficile et délicate, du fait même du modèle de la copropriété.
À l’échelle du territoire du SCoT Caen-Métropole, cette prise de conscience s’est faite très récemment à l’issue des réflexions menées sur les centres-villes reconstruits. Ces derniers disposent d’un parc en copropriété des années 1950 qui aujourd’hui vieillit de manière homogène et uniforme. Les premières analyses laissent à penser que cette question ne concerne pas seulement ces secteurs et qu’il convient d’élargir la réflexion à l’ensemble des communes du territoire du SCoT Caen-Métropole.
Aujourd’hui, ce parc est méconnu à l’échelle du territoire métropolitain : où est-il localisé ? Combien de logements sont concernés ? Quels sont ses grandes caractéristiques ?
La présente note d’observation se propose donc d’apporter un premier éclairage sur le sujet, préalable indispensable à la définition d’une politique efficace et efficiente. Dans un premier temps, un point est fait sur le fondement juridique et le fonctionnement de la copropriété ainsi que sur les enjeux en matière de politique locale de l’habitat. Dans un second temps, une photographie de ce parc est proposée à l’échelle du territoire du SCoT Caen-Métropole afin de mieux le caractériser.

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