Les migrations résidentielles à Hérouville Saint-Clair

sept. 2020

Les migrations résidentielles
à Hérouville Saint-Clair

 

Après plus de dix ans de métamorphoses de la ville grâce au PRU, Hérouville Saint-Clair renoue avec la croissance démographique. Celle-ci est en partie due à l'arrivée de nouveaux habitants.
Afin de saisir les processus démographiques en cours, la Ville a choisi de travailler avec l'Insee Normandie et l'Aucame. La présente note vise à répondre à ces questions :
Qui sont les ménages s’installant dans la commune ? Où s’installent-ils ? Quel est le profil de ceux qui partent ? Quelles sont les raisons de leur départ ? Quels sont les échanges migratoires entre les territoires voisins ?
Ainsi, l'étude permet de dresser trois grands profils de nouveaux arrivants :
Les « étudiants » : Hérouville Saint-Clair, si elle n’est pas une ville étudiante à l’image de Caen, voit s’installer une population jeune venue faire ses études à Caen et résider à Hérouville Saint-Clair. Ces jeunes n’habitent pas pleinement la commune dans la mesure où une grande partie de leurs activités se situe à Caen. Toutefois, ces jeunes participent pour partie au marché local de l’habitat de la commune, et une partie d’entre eux y consomme. Un des enjeux pour Hérouville Saint-Clair serait peut-être de réussir à capter ces personnes une fois leurs études terminées.
Les primo-accédants et les autres jeunes actifs s’installent sur la commune : un effet PRU est à relever. Hérouville Saint-Clair a partiellement changé d’image et est devenue attractive, grâce son parc de logements neufs, pour des jeunes qui souhaitent acquérir et / ou investir dans un bien immobilier ou « juste » louer dans le neuf. Ils profitent de la localisation d’Hérouville Saint-Clair et de ses nombreuses aménités. Pour partie, ils n’auraient pas choisi d’habiter la commune il y a quelques années. Ces ménages semblent se concentrer dans le centre-ville d’Hérouville Saint-Clair, dans les programmes neufs. L’effet PRU semble être limité géographiquement. Il serait utile d’apprécier la part de primo-accédants dans le parc de copropriétés des années 1970-1980.

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