Décembre 2018
« Ces dernières années, la déconnexion entre les prix des logements et les budgets des ménages s’est accrue. Pour y faire face et résorber la pénurie, les initiatives se multiplient pour optimiser les espaces, socialiser les terrains, partager les équipements et montrer que la construction neuve à prix accessible n’est pas nécessairement synonyme de faible qualité sur des fonciers excentrés. » (L’Etat du mal logement, Abbé Pierre 2017).
Les évolutions observées sur le marché immobilier et la structure des ménages (décohabitation, augmentation des divorces, vieillissement...) ont un impact important sur la solvabilité de ces derniers et par conséquent sur les conditions d’accès au logement. Les ménages modestes et une part non négligeable des classes moyennes rencontrent des difficultés croissantes d’accès au logement. Ils sont alors sans autre possibilité, s’ils ne souhaitent pas sacrifier d’autres postes importants tels que la santé, les loisirs ou l’éducation, d’échanger des mètres carrés contre des kilomètres, s’éloignant des zones d’emplois ou des centres villes/bourgs. Le logement abordable est en ça aussi un enjeu de maîtrise de l’étalement urbain et de redynamisation des centres villes/bourgs.
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