Pour cette 41e édition, nous avions en effet choisi de traiter des horizons vers lesquels des transitions réussies pouvaient nous mener en 2040. La crise du COVID-19 nous a confortés dans notre choix : réenchanter le monde et les territoires de demain n’a jamais été aussi impérieux. Sans doute que le monde d’après, à imaginer aujourd’hui, ne se superpose pas totalement aux futurs que nous avions encore hier à l’esprit. Le monde d’après, c’est évidemment l’organisation de la vie après le confinement et avec le virus. C’est la relance économique, la lutte contre la casse sociale. Se projeter à l’horizon 2040 peut sembler, dans ce contexte, inopportun. Pourtant, le risque de privilégier la reprise économique à court terme, avec les recettes et projets du passé, au détriment des enjeux sociaux et écologiques de moyen et long termes rend cet engagement prospectif plus nécessaire que jamais.