Le territoire

Présentation

Caen-Métropole représente le bassin de vie de la capitale régionale de la Basse Normandie, un territoire qui se caractérise par son homogénéité sur le plan géographique, démographique, socio-économique, par son dynamisme et à l’intérieur duquel, la population réside, travaille ou se forme, consomme, se cultive.

 

Carte Géophysique

Le cœur du territoire est constitué par une agglomération autour d’une ville capitale régionale, qui s’inscrit à la confluence de l’Orne et de l’Odon son affluent. Autour, s’étend un espace agricole périurbain, la plaine de Caen à vocation grande culture, favorisé par la fertilité de limons, une relative sécheresse et une douceur des températures. Ces espaces sont entaillés par des vallées dont les fonds gardent un aspect bocager.

Le territoire s’ouvre au nord sur la Manche par une façade maritime d’environ 20 km de long.

Les franges est du territoire bordent les marais de la Dives.

Le réseau hydrographique est composé de trois bassins versants dont le plus vaste sur le territoire est celui de l'Orne. Les deux autres bassins versants : le bassin de la Seulles et celui de la Dives ne font qu'effleurer les pourtours ouest et est du territoire.

 

Caen et son agglomération concentrent une part importante de la population ainsi qu’une grande partie des activités économiques, sociales et culturelles.

Le territoire périurbain est maillé par de petits pôles structurant l’aire urbaine et proposant notamment les services fondamentaux à la population mais également pourvus d’activités économiques, sociales et culturelles.

Un réseau routier dense maille l’ensemble du territoire. Les axes majeurs, en étoile autour de l’agglomération et de son périphérique, favorisent cette polarisation.

L'analyse de l'occupation du sol fait apparaître une dichotomie, avec un nord/ouest plus densément peuplé que le sud/est du territoire.

 

La cohérence du territoire s’appuie sur la notion de bassin de vie. Le territoire de l’Agence s’étend sur le cœur de l’aire urbaine de Caen telle que définie par l’INSEE en 1999 : 240 communes, 901 km2, 370 000 habitants, 20ème aire urbaine française.

Cette aire urbaine a un profil particulier : parmi les 50 plus importantes aires urbaines de France, elle est parmi les seules, avec Rennes et Amiens, dans laquelle le poids démographique de l’espace périurbain (168 000 habitants) en 1999 était plus important que celui de la ville-centre (117 000) et de la banlieue agglomérée (85 000).

Ce bassin de vie concentre l’essentiel de la croissance démographique de la population du Calvados depuis le début du XXème siècle.

Carte évolution démographique 1901 – 1999

Cette dynamique démographique illustre la forte croissance urbaine des années 60 et l’important mouvement de périurbanisation commencé dans les années 70. Ces mouvements ont connu des phases successives :

L’émergence de l’agglomération au début des années 60, liée à la politique de décentralisation menée par l’Etat pour pallier aux effets de la concentration parisienne.

Une périurbanisation proche (5 - 20 km) des années 70 et 80.

Le développement d’une périurbanisation de plus en plus lointaine à partir des années 90 (au-delà de 20 km) avec la réalisation de liaisons à caractéristiques autoroutières, gratuites (A84 – RN.158, future A88).

Caen et son agglomération ont donc tissé des liens étroits avec l’espace rural environnant, notamment en raison de la configuration du réseau routier.

 

Le réseau routier - en étoile autour de l’agglomération - contribue à renforcer les liens entre l’agglomération et son bassin de vie. Le réseau de transport en commun interurbain en est la traduction.

Ce réseau routier devrait se compléter de nouvelles liaisons stratégiques qui renforceront le maillage.

Par ailleurs, le réseau de transport urbain, à l’échelle des 29 communes de la Communauté d’Agglomération et structuré autour d’une ligne de tramway, bénéficie d’une importante fréquentation. La gare de Caen, point nodal principal du réseau de transports en commun, permet la connexion avec le réseau ferré qui assure la liaison de Caen avec la capitale (ligne Paris-Cherbourg), mais aussi avec le bassin ligérien (ligne Caen-Tours), et au delà, le sud de la France.

Enfin, d’un point de vue économique, le territoire peut aussi se fédérer autour de deux outils qui recèlent d’importantes capacités de développement, le port et l’aéroport.

Carte des infrastructures de déplacement

 

Le territoire de Caen-Métropole compte aujourd’hui quelques 140.000 emplois, contre 136.000 emplois en 1999. 80 % de ces emplois sont localisés dans l’unité urbaine de Caen. La ville-centre à elle seule en concentre environ la moitié.

Le secteur tertiaire représente trois quarts de ces emplois : 41 % dans le commerce et les services marchands et 36 % dans la sphère non marchande. La tertiarisation de l’économie est ainsi plus poussée que la moyenne régionale (65%).

Le territoire a gagné 12.000 emplois entre 1990 et 1999, soit une hausse de 10 %. Si la hausse s’est infléchie entre 1999 et 2007, le solde net de création d’emplois s’établit toutefois à + 4.000.

De 1999 à 2004, l’emploi salarié a augmenté à lui seul de 11%. Cette augmentation, alors que l’industrie perdait 900 emplois sur la même période, est liée à de fortes créations d’emplois dans les services aux entreprises (+3.500), le commerce (+2.400), le BTP (+1.400), les services aux particuliers (+1.200) et les transports (+750).

Il faut plus particulièrement noter la forte progression des emplois stratégiques dans les fonctions métropolitaines supérieures (+27% hors emplois publics), lesquels se concentrent dans Caen et son agglomération.

Ce dynamisme des emplois a entraîné une augmentation des déplacements liés à l’activité professionnelle.

La région caennaise est globalement un territoire où les actifs vivent et travaillent, traduction des liens économiques et sociaux qui lient les différents espaces essentiels la constituant. Près de 9 actifs résidents sur 10 travaillent dans la région caennaise. Les déplacements à l’intérieur du territoire sont aussi de plus en plus fréquents.

Le territoire forme donc un espace homogène, mais bien entendu, il n’est pas étanche. Le nombre d’actifs résidant dans la zone, allant travailler ailleurs, a augmenté de 38 % entre 1990 et 1999, contribuant ainsi à amplifier les mouvements quotidiens de population sur la zone. Les actifs représentent en 1999, près de 10 % des actifs résidents de la région caennaise.

Ces flux de départs quotidiens sont plus que compensés par des arrivées d’actifs qui habitent à l’extérieur de la région caennaise, mais qui y travaillent.

 

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